"Le dernier pays, selon moi, à pouvoir donner des leçons à la Turquie en matière de droits de l’Homme est bien la France et son Président Macron», a déclaré Mevlüt Çavuşoğlu (prononcer Tchavouchorlou, ndlr), ministre des Affaires étrangères turc .
Entre Paris et Ankara, les relations se tendent de plus en plus depuis la tentative de coup d’État contre le pdt Erdogan en 2016. Dernier fait de ce divorce, la mise en cause par Emmanuel Macron du recul de l’État de droit en Turquie. Devant l’assemblée du Conseil de l’Europe, à l’occasion des 30 ans de la chute du mur de Berlin, le Président de la République française a mis en garde ses pairs concernant la Turquie :
«où l’État de droit recule, où les procédures judiciaires ouvertes contre les défenseurs des droits de l’Homme, des journalistes, des universitaires doivent faire l’objet de toute notre vigilance.»
Un discours qui n’a pas plu au ministre des Affaires étrangères truc, qui a mis le gouvernement d’Emmanuel Macron face à ces contradictions: les "violences policières" face aux Gilets jaunes, le scandale Benalla, la pression des services de renseignements sur les journalistes qui enquêtent sur les ventes d’armes au Yémen… Le ministre a même comparé le président Macron
«à un coq qui chante alors que ses pieds sont enfoncés dans la boue.»
source : presse turque